La société canadienne Paystone (CA 70 M$, 150 collaborateurs), fondée en 2008, propose aujourd’hui à plus de 30 000 marchands un ensemble intégré de solutions informatiques qui répondent à leurs besoins en matière de paiement dématérialisé, mais aussi de marketing et de fidélisation de la clientèle. « L’objectif de Paystone est d’aider ses clients à augmenter leur chiffre d’affaires », précise Léa Perge, chargée d’affaires chez Crédit Mutuel Equity au Canada.
Portée par deux jeunes co-fondateurs dynamiques et talentueux, Tarique Al-Ansari et Abdullah Saab, Paystone figure parmi les entreprises canadiennes qui affichent la plus forte croissance. Elle a réalisé depuis 2019 plusieurs acquisitions stratégiques, dont DataCandy (2019) et NiceJob (2020). « Ces acquisitions ont pour but de compléter une palette de services informatiques, de développer des ventes croisées et de venir ainsi renforcer une plateforme de paiements qui constitue un concept unique en Amérique du Nord », explique David Dickel, directeur général de Crédit Mutuel Equity au Canada.
Un marché très dynamique
Avec la crise sanitaire, la tendance à la dématérialisation des paiements s’est accélérée.
En offrant plus qu’une solution de gestion des paiements, Paystone dispose d’un atout majeur
Aujourd’hui, les transactions par carte de crédit représentent plus de 70% des paiements au Canada, où les opportunités pour Paystone sont encore très nombreuses. « En offrant plus qu’une solution de gestion des paiements, à la différence de ses concurrents, Paystone dispose d’un atout majeur. La fidélité de ses clients en est la preuve », souligne David Dickel.
Les capitaux apportés par Crédit Mutuel Equity, l’aideront à intégrer de nouvelles sociétés bien ciblées. L’entreprise, qui envisage de développer ses ventes aux États-Unis, ambitionne également de se lancer à terme sur le marché européen.